Publié chez : Pocket Jeunesse
Date : 2020
Pages : 607
Prix : 19.00 euros.
Tome H-S : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Pages : 607
Prix : 19.00 euros.
Tome H-S : La ballade du serpent et de l'oiseau chanteur
Genre : Dystopie.
>> Saga : Hunger Games.
C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l'arène, ce sera un combat à mort.
CE QU'EN PENSE SPYREADING :
En tant que grande fan de la saga "HUNGER GAMES" et de son héroïne, je me suis empressée de me procurer ce spin-off consacré aux débuts de Coriolanus Snow dans le monde des Hunger Games en tant que mentor. Si l'univers m'a permis de me replonger dans quelque chose que j'aime beaucoup, je me suis énormément ennuyée. . .
Coriolanus Snow est un jeune homme dont la réputation de sa famille n'est plus à faire au Capitole. Elève à l'Académie, il est choisit pour devenir le mentor d'un tribut qui participera à la dixième édition des Hunger Games. Pour le capitole, c'est une première de permettre à des élèves de participer complètement aux jeux. Pourtant, avide de pouvoir et de réussite, il veut rendre fier sa grand-mère et sa cousine, Tigris. Alors, lorsqu'il tombe sur la fille du District 12 comme tribut, il se pense directement perdant… c'était sans compter sur le charme de Lucy Gray Baird.
Par où commencer ? Tout d'abord, j'ai aimé découvrir le Capitole sous un autre jour, beaucoup plus frêle que dans la trilogie originale. On est seulement à la dixième édition des jeux et presque autant en années après la guerre qui avait opposé le Capitole aux rebelles des districts. Dés le début, on comprends que Coriolanus ne cherche que le pouvoir, la richesse et la réussite alors, son égo en prend un coup lorsqu'il tombe sur Lucy Gray Baird. Elle est son extrême opposé, vivant de ses musiques et se déplaçant à travers le pays avec sa communauté, les Coveys, elle ne se considère même pas comme une enfant du douze. Pourtant, dés le début elle se fait remarquer à la Moisson en s'en prenant directement à la fille du maire. À partir de ce moment-là, je me suis dit personnellement, que ça allait être très enivrant.
Mais alors la réalité ne fut pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Il faut se rendre compte que ce roman fait 600 pages. C'est bien 600 pages normalement pour des Hunger Games mais, quand on comprends que le jeu ne se passe en réalité que dans une seule des trois parties, autant vous dire, que le reste du temps on s'ennuie sévère. Le peu d'action qui pourrait nous permettre de nous dire que là, ça va bouger, est en réalité réduite en quelques pages ou paragraphes mêmes. Tout le roman est centré sur les états d'âmes de Snow qui un jour va être tolérant avec les habitants des districts, un autre jour va devenir le personnage tel qu'on le connaît par la suite. Et puis, cette relation qu'il entretient avec Lucy Gray n'a rien de palpitant à mon sens, je n'y ai pas cru beaucoup. Heureusement, elle prend un autre tournant vers les cinquante dernières pages.
Concernant les personnages, je ne me suis attachée à aucun ou presque. Je n'ai pas aimé Snow, qui demeure à mes yeux un vrai profiteur et même si j'aurais pu l'apprécier grâce à l'histoire je n'ai même pas réussi tellement j'ai trouvé la chronologie du roman très lente. J'aimais bien Lucy Gray au début mais après, j'ai eu l'impression d'avoir une jeune fille frêle alors que, lors de la moisson elle s'était bien démarquée. Je n'ai pas non plus apprécié Sejanus le pseudo ami de Snow qui ne cessait de se plaindre. Finalement, la seule personne que j'ai bien aimé était un personnage plutôt très en retrait : Clemensia, je l'ai trouvé originale mais une fois de plus, ce qu'elle subit fut -à mon sens- beaucoup trop bâclé en mode "du jour au lendemain, je n'ai plus rien" alors que bon sang, elle était la parfaite cobaye pour une expérience plus que reconnue dans la trilogie. Je trouve que c'est un personnage qui n'a pas été assez exploité.
Suzanne Collins écrit bien, il n'y a rien à dire là-dessus et même si je donne l'impression de détester le roman, ce n'est pas le cas. Le style m'a permis tout de même de me mettre dans la peau de Snow et du coup, du côté du Capitole. De plus, certains moments de suspens m'ont tout de même plu. Néanmoins, je n'ai pas trouvé ce roman plus nécessaire que cela. Il aurait fallu à mes yeux, écrire sur les premiers pas de Snow en tant que Président éventuellement.
En conclusion vous l'aurez compris, je n'ai pas été emballée par cette lecture qui aura traîné pas mal de jours. Je me suis ennuyée trop souvent pour vraiment l'apprécier malgré quelques passages sympathiques, je trouve que c'est trop léger. Je vous recommande tout de même chaudement la trilogie originale ! M.G Spyreading
En tant que grande fan de la saga "HUNGER GAMES" et de son héroïne, je me suis empressée de me procurer ce spin-off consacré aux débuts de Coriolanus Snow dans le monde des Hunger Games en tant que mentor. Si l'univers m'a permis de me replonger dans quelque chose que j'aime beaucoup, je me suis énormément ennuyée. . .
Coriolanus Snow est un jeune homme dont la réputation de sa famille n'est plus à faire au Capitole. Elève à l'Académie, il est choisit pour devenir le mentor d'un tribut qui participera à la dixième édition des Hunger Games. Pour le capitole, c'est une première de permettre à des élèves de participer complètement aux jeux. Pourtant, avide de pouvoir et de réussite, il veut rendre fier sa grand-mère et sa cousine, Tigris. Alors, lorsqu'il tombe sur la fille du District 12 comme tribut, il se pense directement perdant… c'était sans compter sur le charme de Lucy Gray Baird.
Par où commencer ? Tout d'abord, j'ai aimé découvrir le Capitole sous un autre jour, beaucoup plus frêle que dans la trilogie originale. On est seulement à la dixième édition des jeux et presque autant en années après la guerre qui avait opposé le Capitole aux rebelles des districts. Dés le début, on comprends que Coriolanus ne cherche que le pouvoir, la richesse et la réussite alors, son égo en prend un coup lorsqu'il tombe sur Lucy Gray Baird. Elle est son extrême opposé, vivant de ses musiques et se déplaçant à travers le pays avec sa communauté, les Coveys, elle ne se considère même pas comme une enfant du douze. Pourtant, dés le début elle se fait remarquer à la Moisson en s'en prenant directement à la fille du maire. À partir de ce moment-là, je me suis dit personnellement, que ça allait être très enivrant.
Mais alors la réalité ne fut pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Il faut se rendre compte que ce roman fait 600 pages. C'est bien 600 pages normalement pour des Hunger Games mais, quand on comprends que le jeu ne se passe en réalité que dans une seule des trois parties, autant vous dire, que le reste du temps on s'ennuie sévère. Le peu d'action qui pourrait nous permettre de nous dire que là, ça va bouger, est en réalité réduite en quelques pages ou paragraphes mêmes. Tout le roman est centré sur les états d'âmes de Snow qui un jour va être tolérant avec les habitants des districts, un autre jour va devenir le personnage tel qu'on le connaît par la suite. Et puis, cette relation qu'il entretient avec Lucy Gray n'a rien de palpitant à mon sens, je n'y ai pas cru beaucoup. Heureusement, elle prend un autre tournant vers les cinquante dernières pages.
Concernant les personnages, je ne me suis attachée à aucun ou presque. Je n'ai pas aimé Snow, qui demeure à mes yeux un vrai profiteur et même si j'aurais pu l'apprécier grâce à l'histoire je n'ai même pas réussi tellement j'ai trouvé la chronologie du roman très lente. J'aimais bien Lucy Gray au début mais après, j'ai eu l'impression d'avoir une jeune fille frêle alors que, lors de la moisson elle s'était bien démarquée. Je n'ai pas non plus apprécié Sejanus le pseudo ami de Snow qui ne cessait de se plaindre. Finalement, la seule personne que j'ai bien aimé était un personnage plutôt très en retrait : Clemensia, je l'ai trouvé originale mais une fois de plus, ce qu'elle subit fut -à mon sens- beaucoup trop bâclé en mode "du jour au lendemain, je n'ai plus rien" alors que bon sang, elle était la parfaite cobaye pour une expérience plus que reconnue dans la trilogie. Je trouve que c'est un personnage qui n'a pas été assez exploité.
Concernant les jeux, j'ai tout de même apprécié les différences : par exemple, pas de styliste, les tributs débarquent avec leurs vêtements, pas de restauration avant les jeux : ils sont tout de suite jetés dans un espèce de Zoo en attendant les jeux. L'arène, d'ailleurs ressemble plus à une vraie arène ou à un stade gallo-romain plutôt qu'à celles qu'on connait dans la trilogie (bourrées d'effets spéciaux...). J'ai apprécié les clins d'œil concernant les premières fois de certaines choses : le début des sponsors, les mentors, les paris...
Bon concernant le côté fan-série, j'ai eu du mal à apprécier. Comme par hasard, Snow tombe sur la fille du district 12, le présentateur n'est autre que l'ancêtre de Ceasar Flickerman, on ne cesse de bien préciser que Tigris est une bonne couturière (CC : La Révolte), que la rose est le symbole de la famille Snow... Le hall où se retrouve les mentors est le Hall Heavensbee (CC : Plutarch), et enfin, la présence des geais moqueurs et des katniss dans le district 12. J'ai trouvé cela trop encombrant personnellement et trop poussé.
Suzanne Collins écrit bien, il n'y a rien à dire là-dessus et même si je donne l'impression de détester le roman, ce n'est pas le cas. Le style m'a permis tout de même de me mettre dans la peau de Snow et du coup, du côté du Capitole. De plus, certains moments de suspens m'ont tout de même plu. Néanmoins, je n'ai pas trouvé ce roman plus nécessaire que cela. Il aurait fallu à mes yeux, écrire sur les premiers pas de Snow en tant que Président éventuellement.
En conclusion vous l'aurez compris, je n'ai pas été emballée par cette lecture qui aura traîné pas mal de jours. Je me suis ennuyée trop souvent pour vraiment l'apprécier malgré quelques passages sympathiques, je trouve que c'est trop léger. Je vous recommande tout de même chaudement la trilogie originale ! M.G Spyreading
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